Les événements B2B génèrent le chiffre d’affaires le plus important de l’événementiel belge

De nouveaux résultats de l’étude menée par la haute-école KDG montrent que la plupart des entreprises de la filière événementielle belge sont actives dans le segment des événements B2B.

La semaine dernière, le centre d’expertise Public Impact de la haute-école KDG a publié les premiers résultats d’un sondage couvrant 1.119 professionnels du secteur événementiel, réalisant au moins 50% de leur chiffre d’affaires grâce à l’organisation d’événements, la prestation de services événementiels et/ou l’accueil d’événements, conférences, salons, festivals, incentives et/ou réunions d’affaires. L’étude a été réalisée à l’initiative du magazine sectoriel Experience Magazine et des associations ACC Belgium, BESA, BECAS et Febelux, avec le soutien de Toerisme Vlaanderen et EventFlanders. Elle a démontré une perte de chiffre d’affaires escomptée de 54% pour le secteur événementiel en 2020. Une perte d’1,3 milliard d’euros pour les organisateurs d’événements, et de 3,6 milliards pour les prestataires événementiels.

 

Aujourd’hui, le centre d’expertise publie de nouveaux chiffres relatifs aux nombres et aux types d’événements organisés, de même qu’à l’impact de la crise sur les prestataires. Parmi ces chiffres importants, on note:

  • La majeure partie des événements organisés sont des événements B2B: sur l’ensemble des organisateurs d’événements, 58% organisent des événements d’entreprise, 51% organisent aussi des meetings et des conférences, et 42% organisent aussi des fêtes d’entreprise
  • Lors de chaque événement, un organisateur fait en moyenne appel à 9 prestataires différents
  • 59% des services événementiels sont des services audiovisuels (sound, light, video) et 48% des services sont assurés par des freelances

 

Effet domino: propagation de l’organisateur vers tous les prestataires

Le report ou l’annulation d’événements génère un effet domino qui affecte l’ensemble de la filière événementielle. Le budget en personnel affecté aux prestataires de services par un organisateur d’événements est en moyenne de 51%. Lors d’un événement, un organisateur fait en moyenne appel à 9 prestataires de services.[1]. Parmi les 900 prestataires sondés, les entreprises proposant des services audiovisuels forment de loin le groupe le plus important: pas moins d’un prestataire sur 10. On notera par ailleurs qu’un peu moins de la moitié des prestataires (48%) travaillent dans ce secteur à titre d’indépendant freelance (cf. Graphique 1).

[1] Chiffres obtenus lors d’une étude menée en 2018 par le centre d’expertise Public Impact de KdG.

 

Les événements B2B génèrent le chiffre d’affaires le plus important en Belgique

Si le secteur des événements B2C (festivals et manifestations sportives, par exemple) est le plus visible, ce sondage nationale démontre qu’il y a davantage d’organisateurs dans le secteur des événements B2B en Belgique. Ce dernier, qui recouvre notamment les événements d’entreprise, les réunions d’affaires, conférences, incentives et fêtes d’entreprises, est considéré comme la principale source de chiffre d’affaires pour les organisateurs et les prestataires.

 

Plus de 7 entreprises sur 10 organisent des événements pour le secteur B2B, alors qu’elles sont 6 sur 10 dans le segment B2C. Pas moins de 9 prestataires sur 10 sont impliqués dans l’organisation d’événements B2B.

 

Sur l’ensemble des organisateurs d’événements, pas moins de 6 sur 10 organisent des événements d’entreprise (58%). D’autres événements B2B, tels que des meetings & conférences (51%) ou des fêtes d’entreprise (42%), sont également gérées par de nombreux organisateurs d’événements (cf. Graphique 2).

 

Mesures d’aide structurelles et réalistes

Afin de compenser cette perte de plusieurs milliards pour le secteur, l’alliance des associations événementielles belges (ACC, BECAS, BESA et Febelux) a adressé des mesures de soutien très concrètes aux pouvoirs publics. “Nous sommes bien conscients que les pouvoirs publics n’ont pas suffisamment de fonds pour résoudre les effets de la crise chez tout le monde. C’est pourquoi nous demandons des mesures réalistes et structurelles qui permettront de relancer l’ensemble de la filière et, ainsi, soutenir à nouveau notre économie,” explique Bruno Schaubroeck, porte-parole de la Corona Eventsector Taskforce. Des mesures sont demandées dans quatre domaines, afin d’éviter au maximum les pertes d’emploi parmi les salariés ainsi que les faillites d’entreprises événementielles.

En termes de personnel, l’alliance préconise le prolongement du chômage économique pour “cas de force majeure” jusqu’en 2021, de même qu’un assouplissement du régime de la mise à disposition des travailleurs.

 

Le secteur demande également l’instauration d’incitants fiscaux au moment de la relance, à l’issue de la crise du COVID-19. Parmi ceux-ci, l’extension de la déductibilité de 50 à 100% de l’ensemble des événements à caractère professionnel, de même que l’extension de la déductibilité de tous les frais à 100% pour plusieurs événements liés au personnel (en ce compris les frais de restauration). Le secteur demande aussi la déductibilité à 100% de la TVA sur tous les événements à caractère professionnel ainsi que sur les frais de restauration (catering) liés à des événements organisés pour le personnel. À l’instar du Tax Shelter, le secteur demande par ailleurs la déductibilité à 120% des événements. Enfin, il préconise un système analogue au Carry Back, appliqué dans le secteur de l’agriculture.

Afin de stimuler la relance du secteur, l’alliance demande le lancement dès à présent des appels d’offres planifiés dans le futur, de manière à activer les agences événementielles et à faciliter les demandes de remises de prix.

Enfin, le secteur comptant une part considérable de freelances, l’alliance demande le prolongement du droit passerelle.

Ces demandes ont été regroupées dans un document officiel, remis aux cabinets des Ministres compétents ainsi qu’à l’EMRG, le groupe d’experts en charge d’analyser l’impact économique de la crise du COVID-19 et de conseiller les pouvoirs publics sur les mesures d’aide à mettre en place.

 

 

 

Vous trouvez le communiqué de presse du centre d’expertise Public Impact de Karel de Grote Hogeschool ici

 

 

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