Ces dernières semaines, la communication utilisée autour de la « vie publique organisée » est basée sur la peur avec pour conséquence des troubles générés tant chez les participants que chez les
organisateurs d’événements. L’impact sur les chiffres était déjà important ces derniers jours. Aujourd’hui, l’impact est désastreux.
En ajoutant l’obligation du port du masque au CST, le gouvernement ferme ‘de facto’ notre secteur événementiel. Cette décision est un véritable coup de massue pour notre secteur. Les clients n’aiment
pas cela… les participants probablement encore moins ! L’expérience sociale a donc complètement disparu. Le test rapide sur site comme alternative au masque buccal est intéressant sur le papier. En réalité,
selon la CE, il s’agit d’une lourde charge opérationnelle et financière et souvent d’une tâche impossible, certainement pour les grandes capacités.
Un hiver froid et long
Il faut réactiver les mesures de soutien (droit passerelle, chômage temporaire, prime à la globalisation, système de chèques, ..). Le secteur a pu travailler à peine deux mois pleins depuis mars 2020, et
encore : avec l’application rigoureuse du CST ! Le fait de n’être autorisé à travailler que 10 semaines par an est économiquement non viable pour toute entreprise ou tout secteur. Le secteur de l’événementiel n’est plus dupe. Les mesures imposées précédemment ont toujours été prolongées. En raison également d’un délai de préparation de 3 mois pour les événements, il
s’agisserait donc d’un hiver froid, glacial et long pour nos entrepreneurs – employés – artistes – freelances – … . Nous ne passerons pas l’hiver 2022 sans soutien financier.
Mettre le turbo sur la 3ième dose
Il est urgent de trouver des solutions structurelles qui rendront possible une reprise économique à long terme. La politique du « tout ou rien », du yoyo « ouverture-fermeture » est intenable : le secteur
événementiel est fait de personnes en chair et en os, pas de robots ! Nous ne pouvons pas vivre enchaînés en permanence sans espoir d’avenir. L’économie à œillères telle que nous la connaissons
actuellement n’est pas viable. Quelle solution ? Est-ce la trajectoire suivie par l’Autriche, Berlin ou le Danemark (Vacciné ou Guéri) , Ou bien l’application accélérée de la dose de boost (2ème ou 3ème
dose) ? Pourquoi cela va-t’il si lentement si c’est la solution ? Ou un plan visant à augmenter la capacité des hôpitaux ?
Mieux vaut bien organiser plutot que mal interdire !